L'effet "2 en 1" de l'armée de l'air

Parti sur ma lancée, je me permets de vous proposer ces articles supplémentaires traitant à la fois de la JAPD et de la réserve, cela à l'occasion de la Journée Nationale de la Réserve.

Le Journal de Haute-Marne - dimanche 1er octobre 2006




Des missiles, du matériel des différents escadrons de chasse, un véhicule d'intervention blindé, une cabine de Jaguar sur roulette, un camion des sapeurs-pompiers de la base aérienne 113... La place Aristide-Briand était une véritable petite antenne de la BA113, hier, toute la journée.
Des portes ouvertes militaires correspondant à la Journée Nationale du réserviste.
Avec en prime, pour l'occasion, la délocalisation en centre-ville (sur cette même place et dans la salle du conseil de l'hôtel de ville) de la Journée d'appel à la préparation de la défense (JAPD), dont les sessions se déroulent chaque samedi à la BA 113.



Un double évènement axé essentiellement sur la citoyenneté. Aussi bien dans le déroulement de la JAPD que pour l'opération d'ouverture au grand public des instances chargées de recruter de nouveaux réservistes (lire article complémentaire). "Faire une JAPD en mairie, c'est pour sensibiliser les jeunes à leur devoir de citoyenneté, notamment dans la commune, explique Bernard Mattéi, du centre de Service national de Châlons-en-Champagne. L'important, c'est le devoir de recensement", ajoute-t-il.

Christine Giovanni, directrice de ce service, parlait hier de "JAPD exceptionnelle", évoquant le double évènement. En fin de journée, lors de la cérémonie de remise des diplômes, elle remerciait la municipalité, représentée par le député-maire François Cornut-Gentille, d'avoir prêté la salle du conseil, "lieu parfait pour l'esprit de citoyenneté que l'on souhaite inculquer aux jeunes". Des jeunes Haut-Marnais qui auront fait le devoir de citoyen sous le regard averti de l'ensemble des Bragards ayant fréquenté hier le centre-ville.

Le Journal de Haute-Marne - Dimanche 1er octobre 2006

"Pas d'ombre à l'engagement"

Le lieutenant-colonnel Jean-Louis Maillet est officier de réserve, adjoint au commandant de base. Il explique les objectifs de la Journée Nationale du Réserviste et les besoins de l'armée de l'air.

JHM : Pourquoi organiser la JNR sur la place publique ?

J.-L. M. : L'objectif de la JNR est que les citoyens aient une meilleure connaissance de la réserve. Nous voulons aussi que des jeunes et des moins jeunes puissent devenir réservistes.

JHM : Comment sont répartis ces réservistes ?

J.-L. M. : Dans la réserve opérationnelle, il y a du personnel de réserve créative dans tous les services, mécaniciens, pilotes...
Tout l'éventail de spécialités que l'on trouve dans l'armée de l'Air est représenté.

JHM : Quelles sont vos méthodes pour attirer de futurs réservistes ?

J.-L. M. : L'objectif, c'est de recruter des jeunes qui n'ont aucune formation militaire et de leur en donner une (par l'intermédiaire de la fmir, la Formation militaire initiale de réserviste, Ndlr) ; et en fonction de leur niveau, nous allons les intégrer à l'armée de l'Air dans leur domaine de compétences et de conserver du personnel au sein de l'armée (1).

JHM : Combien de jours par an un réserviste travaille-t-il pour l'armée ?

J.-L. M. : Ce sont des contrats variables, selon la disponibilité de chacun. Le minimum légal est de cinq jours par an et en général, ça ne dépasse pas les 30 jours.

JHM : De combien de réservistes avez-vous besoin actuellement ?

J.-L. M. : Nous avons un plan d'armement de la réserve opérationnelle, c'est-à-dire un tableau d'effectifs, que nous devons satisfaire. Aujourd'hui, nous avons besoin de 160 personnes.

JHM : Cette possibilité de n'être "que" réserviste ne fait-elle pas d'ombre à l'engagement volontaire, autre combat de l'armée ?

J.-L. M. : Au contraire, puisque le recrutement des réservistes peut être un moyen de faire découvrir le monde de l'armée et de susciter des vocations. Ce n'est pas une ombre à l'engagement.


(1) : sur quinze personnes ayant suivi une FMIR l'année dernière, trois ont signé un contrat actif et sont donc militaires après leurs 30 jours de formation. plus de la moitié des autres personnes sont restées réservistes.

Quelques commentaires :

Pour y être allé et avoir (en tant que bon pochtron" ) également assisté au discours officiel final et traditionnel "pôt" ou coktail (ça fait mieux ), cela était intéressant de pouvoir s'approcher du matériel (dont le fameux "écorché" de Jaguar - à savoir le partie avant depuis le "nez" jusqu'à l'arrière du cockpit), de l'aa..., voire le manipuler, le "tester".... e

En revanche, cet article ne peut que nous inciter à être vigilant dans nos propos avec les journalistes, lors des activités pour éviter que soient dites trop de sottises et que des amalgames induts soient faits.

Voilà

signé : un apprenti reporter

non, plus exactement un apprenti recopieur

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