Missiles balistiques prolifération et technologie.

Le 27 Fév 2008 - Jane's International Defence Review

Le magasine Jane's International Defence Review revient sur la prolifération des missiles balistiques et de la technologie nécessaire à leur élaboration de par le monde.

Alors que dans les années 1950, seuls les Etats-Unis et la Russie se servaient de missiles balistiques, à l'heure actuelle, 25 pays utilisent ce type d'arme dont le commerce est florissant.

La Chine, l'Inde, l'Iran, la Corée du Nord et le Pakistan utilisent des missiles balistiques à courte (SRBM) et moyenne portée (MRBM). La Chine, l'Inde, Israël, le Pakistan et l'Arabie Saoudite détiennent des missiles à portée intermédiaire (IRBM), pouvant tirer entre 2.500 et 5.500 km.

Seuls les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie et la Chine sont équipés de missiles balistiques à portée intercontinentale (ICBM), pouvant atteindre des cibles jusqu'à 13.000 km, et de missiles balistiques lancés depuis des sous-marins (SLBM). Tous ces pays continuent de développer des programmes d'élaboration de nouveaux missiles

New Delhi a procédé hier avec succès à un premier essai de missile balistique tiré depuis une plate-forme immergée.
http://www.lefigaro.fr/international/2008/02/27/01003-20080227ARTFIG00017-l-inde-s-invite-dans-le-clubdu-nucleaire-sous-marin.php

L'Arabie saoudite possède quel type d'ogives pour ses missiles (IRBM)?

Source 1:
28. Depuis quelques années, d'autres pays manifestent un intérêt de plus en plus marqué pour les missiles à portée intermédiaire ou moyenne. L'Inde, Israël, le Pakistan et l'Arabie saoudite ont déployé ou prévoient de développer des MRBM, voire des IRBM.

http://www.nato-pa.int/Default.asp?CAT2=1159&CAT1=16&CAT0=2&COM=1195&MOD=0&SMD=0&SSMD=0&STA=0&ID=0&PAR=0&LNG=1

Source2:
L’Arabie saoudite a un certain nombre de DF-3 (CSS-2) MR/IRBM (soit entre 20 et 56, selon les estimations, d’une portée de 2 650 à 3 100 km) qu’elle aurait obtenus de la Chine à la fin des années 80 et qui seraient armés de cônes de charges conventionnels (1 600 kg). En 1999, des analystes de renseignements américains auraient soupçonné qu’une visite du ministre saoudien de la Défense aux installations de production de missiles balistiques des Pakistanais à Kahuta témoignait de l’intérêt des Saoudiens à acheter des missiles Ghauri pour remplacer les vieux CSS-2.

http://www.csis-scrs.gc.ca/fr/publications/perspectives/200009.asp

En tout état de cause, il est presque de notoriété publique que les recherches nucléaires pakistanaises ont été très largement financées par les saoudiens. Il ne serait donc pas vraiment étonnant qu'en retour quelques ogives "nuc" aient voyagé en sens inverse des pétro-dollars !

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