Le chaudron africain...

Le conflit soudanais fait tâche d'huile, débordant sur le Tchad et la RCA où la France a renforcé le dispositif Boali d'une Compagnie supplémentaire le 23 novembre.

En RDC la situation se dégrade...
En Côte d'Ivoire le feu couve sous la cendre...

Les semaines et les mois à venir pourraient voir un accroissement sensible de l'engagement de nos soldats dans ces pays avec lesquels la France est liée par des accords de défense et de coopération.

En somalie, les dirigeants des tribuneaux islamiques tiennent des prpopos de plus en plus hostiles à l'encontre de l'éthyopie.
La corne de l'Afrique est (encore) en effervescence. L'Afrique est brulate, ces tps-ci.

Pour ce qui est de la RDC, la France n'agit pas seule...la mission est pilotée par l'UE depuis Potsdam puisque c'est l'Allemagne qui est nation-cadre sur cette opération.

Au Tchad et en RCA par contre...l'envoi de renforts comme le précise JFB en RCA ou la participation de nos forces sur place à des missions de renseignement (Tchad et RCA) posent la question des limites de l'engagement des armées françaises et de la transparence de la politique française sur ce continent.

Faire jouer un accord de défense...difficile pour les autocrates de Bangui ou de N'Djamena parce que leur opposition militaire n'est pas soudanaise mais nationale même si le Soudan n'est pas tout blanc dans cette affaire.

Pour ce qui est des accords de coopération et d'assistance militaire...les limites de ces accords sont tellement flous que définir le niveau d'engagement et d'implication de nos forces dans ces conflits est une vraie gageure.

On en a déjà parlé avec Jeff...
Quand l'artilleur africain balance un pélot de 105mm après que ce soit un cadre français qui ait fait les calculs de tir...la France est-elle aussi neutre qu'elle le prétend alors?
L'engagement direct n'est-il valable que lorsque l'armée françaisen' engage elle-même des objectifs qu'avec ses matériels propres?
Frontière ambiguë...