TRM 10.000 SDA (Système de décontamination approfondie)

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jf j'ai une question a ce sujet la en excercice il décontamine les véhicules dans un champ,mais encas de réelle décontamination récupérent ils l'eau contaminé où qoui et comment
mercie d'avance.
@+ BeMa

La même question m'a traversé la tête pendant la démonstration à Dun le Palestel...

La réponse qui m'a été donnée est la suivante :
"la solution décontaminante neutralise les toxiques, il n'y aurait donc pas récupération des eaux usées qui sont considérées comme neutres"

Jean-François BRILLANT a écrit:

La même question m'a traversé la tête pendant la démonstration à Dun le Palestel...

La réponse qui m'a été donnée est la suivante :
"la solution décontaminante neutralise les toxiques, il n'y aurait donc pas récupération des eaux usées qui sont considérées comme neutres"

Ah bon !

J'ajouterai que ça ne m'a pas choqué plus que ça.

La chaîne de décontamination occupait approximativement la surface d'un terrain de foot. Par quel procédé serait-il possible, en rase campagne, de récupérer les effluents de décontamination pour les traiter avant rejet dans la nature ?

Je suis prêt à entendre, ou plus exactement à lire, vos suggestions.

Je me suis en effet longuement creusé la patate et je n'ai trouvé aucune solution cohérente et applicable...

Le "petit" chimiste que je suis, pense qu'à moins de "dégrader " (décomposer en produits ne présentant pas de risques) ou de "neutraliser" (les faires réagir pour anihiler les effets nocifs) les contaminants lors de la décontamination (mais pour ce faire il faut connaître l'exacte composition du contaminants et adapter la "potion magique" de décontamination!), la seule solution est de tout récupérer!

Pour ce faire mettre le sol en rétention sous les véhicules (doubles bâches croisées), créer un puisard (en respectant le sens d'écoulement naturel) y installer une pompe et "remonter" les eaux polluées dans une citerne pour les envoyer vers un centre de traitement.
Repos....

c'est pas un p'tit boulot!

Mais une usine chimique est conçue ainsi, elle sert de rétention en cas de problème et après on pompe!

Tu résumes fort bien le problème Pmo...

Une usine chimique forme rétention... mais dans la verte campagne

Quant à "tout récupérer", quand tu vois le volume de flotte qui passe dans la décontamination d'une batterie Hawk je n'ose même pas imaginer le problème posé en terme de logistique...

Bref, la "guerre chimique" est véritablement une m.rde sans nom !

mais quand les véhicules reviennent d'une zone contaminer radioactif,alors comment vont ils ,en tous cas j'ai examiner une zone de décontamination lors de la peste porcine a la frontiére française de Zoufftgen mis en place par le service départementale des secours de Meurthe-Moselle et la ils fesaient circuler les camions dans une sorte de bassin profond d'une dixaine de cm sur plus de 30m de long sur 3 de large et récupérer tous les 10 camions l'eau pour la pomper dans une citerne en inox de récupération font ils la méme chose et avec les hélicos et avions
mercie de m'éclairer
@+ BeMa

Ce que tu décris là BeMa est un "rotoluve" destiné à "désinfecter" les parties du véhicule qui ont été en contact avec le sol pour limiter les risques de dissémination des germes.

Dans le cas d'une contamination radiologique ou chimique celà ne servirait pas à grand'chose. En effet c'est tout le véhicule qui serait "sale" et pas seulement ses roues.

Pour avoir été "victime" des épandages de mélasse par les Mirage 5F de "feu la 13e Escadre de Chasse" de Colmar, je peux t'assurer que la contamination consécutive à ce genre d'attaque concerne la totalité des parties hautes des véhicules... et que c'est pas de la tarte à éliminer...

Question bête d'un non-chimiste (il est loin, de plus, le temps des équilibrages d'équations, de formules chimiques.... ) :

il faudra qu'ils soient placés loin du "front" pour oeuvrer en zone "saine" ou alors qu'ils décontaminent leur zone de travail car selon le moyen / support / vecteur de contamination utilisé, la zone critique peut être plus qu'étendue. De plus, un certain nombre d'éléments devront être pris en compte tels que le vent, son sens, sa puissance, le fait qu'il pleuve ou non (ce qui peut aider au "nettoyage" des véhicules et matériels etc. mais pas à la sauvegarde de l'environnement), le type d'agents agressifs et nocifs, ....

Donc une certaine distance doit être parcourue.... Les moyens du génie peuvent être mobilisés en arrière...

Enfin bref, de ma part, que d'interrogations d'un candide fort inculte

Vous touchez du doigt le problème principal.
Combien de litres de liquide pour enlever un litre de contaminant ?
Ratio contaminants/déchets de décontamination...une alouette..un cheval?
C'est pas simple.
Je travaillais chez Sandoz en France après l'accident de Schweizerhall près de Bâle, j'ai lu un peu de documentation interne à l'époque.
Le problème : le ratio contaminants/déchets de décontamination.
Il faut penser les équipements en terme de décontamination, regarder leur "design".

J'ajouterai un point à ne pas négliger :
Quelle sera l'action de la solution décontaminante sur les matériels ?

Je m'explique : comment les différents flexibles, gainages et autres "accessoires" résisteront-ils à l'agressivité chimique de la solution.

Les matériels "sensibles" tels que ceux d'une batterie Hawk (radars par exemple) seraient-ils encore utilisables à l'issue ?

IL faut donc inclure ce point dans le processus de développement des matériels!: