Du 12.12.2006 au 16.12.2006 le Régiment s'est vu confié dans le cadre des nouvelles missions d'interposition, un exercice dont l'objectif est de gérer les phases de hautes et basses intensités et de tester la résistance au stress d'une unité confrontée à une situation explosive en opération extérieure
(Rép.Côte d'Ivoire-Kosovo-Afghanistan-Rép.Centre.Afrique...) ou sur le territoire national
(Emeutes, crise et contrôle de foule...etc...).Cinq jours durant,24h / 24h , 300 militaires (2°,5°Escadron, 21°RIMa et 10 gendarmes) ont investi la campagne drômoise pour cet exercice d'un genre nouveau, jouant le rôle d'une force d'interposition entre deux belligérants
(joué ici par l'EAS et ses pelotons d'EVAT en cours de formation initiale).Quelques photos des dernières 24h
Dans le cadre de cet exercice, la mission est d'empêcher une minorité religieuse de s'attaquer à une autre. Il s'agit ici de protéger un cimetière et les symboles religieux d'un village afin d'éviter toutes représailles des belligérants et d'aggraver la situation générale sur ce territoire.
Dans un premier temps, les négociations sont engagées mais délicates. La tension monte rapidement face à notre détermination de faire obstacle et tout se dégrade. Les premiers contacts se font virulent, la foule est déterminée.
Dans un deuxième temps, le dispositif de protection se déclenche par l'arrivée de renforts en deuxième et troisième ligne de contact.
Les meneurs sont repérés et reconnus. Puis une tactique se met rapidement en place pour isoler les individus agités.
Derrière la ligne, qu'il faut tenir malgré les provocations, coups, jets de projectiles et insultes, se préparent les équipes d'interventions auxquelles il faut ouvrir une brèche afin de leur permettre d'extraire parmi la foule les leaders et les individus succeptibles d'être dangereux.
Les premiers individus sont maitrisés et mis à l'écart loin du dispositif. mais les bélligérants ne l'entendent pas de cette façon et exigent la libération de leurs camarades. La tension se dégrade de nouveau. C'est chaud.
La section du 21°RIMa spécialisée dans les controles de foule est appelée en renfort. Dans ce genre de situation les moyens mis en place sont beaucoup plus lourd. Bouclier, matraque, casque et visière, plastron, coudière etc...Le côté dissuasif et la détermination dans notre mission.