Information à confirmer auprès de sources officielles !!
voici un article du Journal de Haute-Marne en date du 20 décembre 2006 :
C'est officiel : un détachement d'une trentaine de personnels du 61e régiment d'artillerie de Chaumont-Semoutiers et de six drones SDTI est présent depuis quelques jours au Liban. Mission : renforcer les capacités d'observation des forces de l'ONU, quelques mois après les violents combats entre Israël et le Hezbollah.
Les drones chaumontais sont donc au Liban. L'information nous a été confirmée hier après-midi par le lieutenant-colonel Gilles Randreau, chef du Bureau Renseignements Opérations Instruction (BROI) du 61e régiment d'artillerie. C'est la semaine dernière qu'un "module" composé de six drones SDTI, de deux stations sol et d'une trentaine de personnels du régiment a quitté le quartier d'Aboville de Chaumont-Semoutiers pour rejoindre les rangs de la Force d'Intervention des Nations Unies au Liban (Finul) qui est sous commandement français.
Depuis le renforcement des effectifs des Casques Bleus à la suite des combats cet été entre Israël et le hezbollah, la perspective de diriger sur le Liban sud des aéronefs français - sans pilote - équipés de caméras paraissait probable. Une hypothèse de plus en plus envisageable à partir du 7 décembre, puisqu'elle a été évoquée ce jour-là par le ministère de la défense. De récents "incidents", notamment les survols du Sud-Liban par l'aviation d'Israël, Etat invoquant lui-même des violations de l'embargo sur les armes, ont nécessité le renforcement des "capacités d'observation d ela Finul sur la zone", comme l'indiquait le ministère français, qui attendait l'accord des Nations unies et des deux Etats du Proche-Orient.
Première projection du SDTI
Accord obtenu donc, pluisque par voies aérienne et maritime, le détachement de soldats haut-marnais a fait mouvement la semaine dernière avec des véhicules peints en blanc - et frappé du sigle UN, pour Nations unies - à Chaumont.
Il s'agit du premier déploiement du SDTI, successeur du drone Crécerelle, sur un théâtre d'opérations extérieures, avec des personnels "hautement qualifiés et motivés qui viennent de faire une campagne de tir au Larzac", précise le lieutenant-colonel Randreau, pour qui cette mission représente "un aboutissement logique" de la préparation des artilleurs. Missions principales des drones qui hier n'avaient pas encore volé : fournir ou confirmer à la Finul ; grâce à leur système d'imagerie en temps réel, des informations sur tout mouvement d'hommes ou de véhicules dans la zone contrôlée par les Casques Bleus. "Ils peuvent également surveiller, par une escorte aérienne, un convoi de l'ONU", indique le chef du BROI, qui rappelle que les drones ne peuvent pas "dépasser les frontières du Sud-Liban". Si la durée de la présence du régiment au Proche-Orient sera conditionnée par les besoins de la Finul, les Diables noirs qui viennent d'arriver au Liban devraient y rester six moix. La moitié d'entre eux ont déjà servi dans ce pays sous le casque bleu, entre octobre 2005 et février 2006. C'était à Naquoura, quelques mois avant les tragiques évènements de cet été.