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 A propos de Mailly le Camp

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Milo
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MessageSujet: A propos de Mailly le Camp   A propos de Mailly le Camp EmptyMar 27 Mar - 12:19

source : l'Est-Eclair [ jeudi 22 février 2007 ]

Mailly, un camp aux cent métiers

un dossier spécial tiré de ce journal aubois.

Centre d'entraînement au combat des forces armées, la mission du camp militaire de Mailly implique tous les corps de métiers et plus de 700 militaires et civils.

Au sommaire :

- A la limite de l'autarcie

- A chacun son métier

- Entraîner et évaluer les unités

- Mailly le camp : une longue histoire
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MessageSujet: Re: A propos de Mailly le Camp   A propos de Mailly le Camp EmptyMar 27 Mar - 12:20

ZOOM SUR :

Le chiffre clé : 720

Le camp militaire de Mailly, c'est 720 militaires et civils travaillant pour la Défense. La superficie est de 12 600 ha, soit de dix kilomètres sur douze, 136 000 m2, 12 ha de surface de bâtiments, 1 800 places d'hébergement, de la tente à la chambre avec TV.
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MessageSujet: Re: A propos de Mailly le Camp   A propos de Mailly le Camp EmptyMar 27 Mar - 12:20

Les rotations en chiffres :

Plus de 50 sous-groupements sont entraînés et évalués en 18 rotations par an, soit environ 16 000 hommes provenant de plus de quarante régiments des forces terrestres. L'équivalent de 6 rames de train tous les quinze jours, avec les véhicules et le personnel des sous-groupements.


Le Centre de préparation des forces :

Le Centac (Centre d'entraînement au combat) et le CEPC (Centre d'entraînement des postes de commandement) situés à Mailly, constituent, avec le Cenzub (Centre d'entraînement en zone urbaine) à Sissonne, et depuis janvier 2007 le CEB (Centre d'entraînement des brigades) à Mourmelon, le CPF (Centre de préparation des forces).


Portes ouvertes en septembre :

La prochaine journée portes ouvertes du camp aura lieu dimanche 9 septembre. L'occasion de découvrir le centre d'entraînement, d'échanger avec des professionnels, d'observer le travail des EFOR lors des démonstrations dynamiques, de monter dans les chars et autres véhicules militaires...
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MessageSujet: Re: A propos de Mailly le Camp   A propos de Mailly le Camp EmptyMar 27 Mar - 12:21

Lexique :

Pour les néophites, EFOR signifie "Escadron de Forces adverses"
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MessageSujet: Re: A propos de Mailly le Camp   A propos de Mailly le Camp EmptyMar 27 Mar - 12:22

Les dates clés du camp


- fin 1892 :
date d'implantation d'un camp

- 1902 :
début des travaux

- 2 juillet 1902 :
premier coup de canon.

A cette date, beaucoup se demandent si l'établissement d'un nouveau camp situé à soixante kilomètres du camp de Chalons-en-Champagne (ex Chalons sur Marne - ancienne appellation [ note du recopieur ]) est d'une nécessité absolue.

- 1903 :
la commune reçoit l'appellation de Mailly-le-Camp par décret du président de la République.

- Nuit du 3 au 4 mai 1944 :
=> Destruction du camp par un bombardement de la RAF ("Royal Air Force" [ note du recopieur ]) destiné à des divisions blindées.

=> Au lendemain de la Libération : le camp redevient un espace pour l'entraînement de l'armée de terre française.

- 1952 :
Création d'un centre d'instruction pour blindés

- 1955 :
Installation du centre d'instruction missiles

- 1960 :
Le camp devient centre de préparation aux brevets d'armes A.B.C. (Arme Blindée cavalerie [ note du recopieur ]), l'ensemble prend alors l'appellation de Centre de perfectionnement des cadres et instruction des tireurs (CPCIT).

- 1972 :
Le 3e RA est le premier régiment d'artillerie à recevoir le système d'arme Pluton.



historique à suivre
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MessageSujet: Re: A propos de Mailly le Camp   A propos de Mailly le Camp EmptyMar 27 Mar - 12:22

suite de l'historique =>


- 1973 :
A partir de 1973, le camp retrouve sa vocation de camp national d'instruction. Le CPCIT rejoint Canjuers, remplacé par le 3e RA et le 1er Groupe de Soutien d'artillerie nucléaire. Le camp sert à diverses reprises pour les expérimentations importantes : mise au point des missiles, tirs de nouveaux mortiers...
L'effoncdrement du Pacte de Varsovie, comme le souci de limiter le coût de l'entraînement, conduit le commandement à envisager un nouveau mode de préparation des forces au combat.
Ainsi dès les années 1990, la vocation du site de Mailly s'oriente vers la simulation.

- Depuis le 1er juillet 1997 :
créé et installé à Mailly, le CPF (Centre de préparation des forces) regroupe le CEPC et le Centac. Les outils mis à leur disposition associent simulation, moyens de haute technologie et une expertise humaine.
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MessageSujet: Re: A propos de Mailly le Camp   A propos de Mailly le Camp EmptyMar 27 Mar - 12:23

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MessageSujet: Re: A propos de Mailly le Camp   A propos de Mailly le Camp EmptyMar 27 Mar - 12:23

Entraîner et évaluer les unités



A la tête de l'un des deux escadrons de forces adverses (EFOR), le capitaine Luque a sous ses ordres une centaine de personnes.

L'Est-Eclair : A quoi correspond un escadron de forces adverses ?

Capitaine Luque :
"On peut dire que ce sont des unités atypiques. A la différence des unités de l'Armée de terre, nous sommes interarmes : nous avons aussi bien des fantassins, des pilotes, des tireurs ou radios, que des cavaliers en chars AMX 30 B2, des artilleurs, des sapeurs du génie... On tourne à 105 personnes en moyenne par escadron, soit deux pelotons de chars, deux sections d'infanterie mécanisée, une section d'éclairage et de reconnaissance, deux équipes d'observation artillerie et une section de commandement qui assure le soutien de l'unité".

L'Est-Eclair : Quel est le rôle des EFOR lors des exercices de rotation ?

Capitaine Luque :
"A la demande des régiments qui veulent mettre en pratique leurs connaissances et compétences, un dossier d'exercice est monté six mois en amont de leur venue. Il est destiné aux joueurs des régiments extérieurs et aux EFOR. Sur un fond de carte du camp, les missions sont indiquées.

A l'inverse des régiments qui viennent s'entraîner, le dossier nous laisse une faible marge de manoeuvre : nous avons une mission à remplir par jour. Pour les sous-groupements, il y a une logique sur la semaine. Nous sommes en revanche moins contraints que les joueurs, nous avons des modes d'actions qui ne sont pas conformes aux modes d'usage. Lorsqu'on attaque, nous sommes trois inférieurs aux sous-groupements, ce qui demande à tout notre personnel plus d'autonomie et d'initiatives".

L'Est-Eclair : A quoi ressemble une journée-type pour votre escadron ?

Capitaine Luque :
"Il n'y a pas de chronologie fixe, cela dépend de la mission.

Par exemple, hier soir, deux groupes sont partis s'installer de nuit en "point d'appui" avec une position défensive. ils attendent que les unités viennent au contact. Ce matin : debout à six heures, petit-déjeuner, préparation des engins, ordres donnés aux chefs de pelotons et de sections vers 10 heures, puis c'est le début de la phase tactique. Vers 15 h 30, c'est la fin de toutes les phases, on retourne au lieu de bivouac CT12. Il faut que les analystes aient le temps de monter les images et les sons pour la "3 Alpha" (Analyse après action) du soir. On travaille parfois de nuit, mais seulement pour des patrouilles de reconnaissance, de minuit à 4 heures du matin. Après la dernière phase, c'est la remise en condition du matériel et des hommes. on entretient l'armement et en particulier les chars pour pouvoir repartir le lendemain".

L'Est-Eclair : Installés sur le terrain, de quels équipements bénéficiez-vous ?

Capitaine Luque :
"Nous sommes depuis peu installés à CT12, nom d'un ancien champ de tir, au nord-est du camp. Le campement est constitué d'un minimum de confort : une zone dortoir en dur-léger et une zone de vie sous tentes chauffées au fuel avec des poêles. Chaque peloton ou section a une tente. Nous avons un foyer commun, où ils peuvent manger ensemble, se retrouver, se détendre et reprendre des forces".
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MessageSujet: Re: A propos de Mailly le Camp   A propos de Mailly le Camp EmptyMar 27 Mar - 12:24

Mailly, un camp aux cent métiers
Laurent HIZETTE - l'Est-Eclair ; jeudi 22 février 2007


Depuis 1997, le camp de Mailly a profondément évolué. il accueille le Centac, centre d'entraînement au combat. Cet organisme de l'armée de terre est l'un des quatre qui composent le centre de préparation des forces (CPF), sous les ordres du général Colas Des Francs. Si la première mission du Centac est d'entraîner et de contrôler les unités des forces terrestres, son fonctionnement génère de nombreux services et métiers. Direction des ressources humaines, direction administration et financière, bureau maintenance et logistique, bureau d'instruction et de formation, cellule communication, cellule d'action sociale, aumônerie... Autant de secteurs où l'on peut trouver du personnel, 530 militaires et 170 civils, au service des unités chargées d'organiser et de réaliser les exercices.

Le service médical d'unités :

Le service médical d'unités (SMU) de la garnison a deux objectifs : maintenir l'effectif en bon état de santé et assurer le soutien sanitaire lors des manoeuvres. Le camp dispose ainsi d'une équipe médicale, dirigée par le médecin-chef Guyon-Veuillet, composée d'un médecin et de son adjoint, de deux infirmiers, de deux aides-soignants, de brancardiers et de secouristes. Pendant les rotations, une équipe est sur le terrain et se déplace en véhicule de l'avant blindé (VAB) sanitaire pour récupérer les blessés. Deux personnels du service médical sont présents au centre des opérations afin d'intervenir au plus vite.

Le SMU dispose de trente lits d'hospitalisation, d'une salle de déchoquage, d'un parc de neuf véhicules - dont une ambulance tout terrain équipée de matériel de réanimation, une autre pour transporter le matériel d'intervention rapide - et d'une aire de décollage pour hélicoptère.

Le personnel de santé est amené à intervenir du petit bobo à la grande traumatologie lors des activités de combat. En fonction de la gravité, les blessés sont conduits à l'hôpital de Troyes, auquel le SMU est attaché.

Mess : de 800 à 1 500 couverts par jour :

Avec un nombre de repas moyen journaliser de 800 à 900, qui peut monter jusqu'à 1 500 pendant les exercices, le mess est une entreprise de restauration à grande échelle, cinquante neuf personnes, sous les ordres du capitaine Astrand, assurent cette mission de restauration. Le mess fonctionne avec ses propres moyens financiers.

Tous les repas sont servis, du petit-déjeuner au dîner, les horaires sont flexibles, selon les besoins. Un hôtel de vingt chambres pour les familles du personnel de la défense, ouvert en semaine et les week-ends, complète l'ensemble.

Le casernement :

Avec huit militaires et douze civils, sous la direction de l'adjudant Gelez, est chargé de l'entretien courant et des réparations des infrastructures du camp. Tous les corps de métiers du bâtiment sont représentés. Avec pas moins de 12 ha de bâti à entretenir, rénover, réparer, les vingt ouvriers travaillent sur différents chantiers. Ils ont à leur disposition un parc de huit véhicules et interviennent selon les demandes, mais sont aussi d'astreinte.

Question équipement, ils sont dotés de plusieurs ateliers comme celui de menuiserie ou de serrurerie. Le "caso" a également son propre magasin de stockage ; malgré tout les commandes se font au fur et à mesure des besoins, afin d'éviter des stocks trop importants. Aussi il fait appel aux entreprises civiles pour l'achat de matériels. Le casernement gère certains chantiers, et le service génie prend le relais pour les plus gros marchés.

Les fantassins : un métier vieux comme la guerre :

Le travail du fantassin, c'est le combat débarqué à pied. Par groupes, les hommes sont transportés en AMX 10P au plus près des lignes enemies. Rangers aux pieds, à travers bois et sentiers, ils peuvent être amenés à s'infiltrer entre les lignes des unités contrôlées, avec sur le dos famas, AT4 et minimi. Pour les rotations, ces trois armes sont spécialement équipées d'émetteurs laser. Indispensables, ils évoluent en association avec les AMX 30 au sol, avec les hélicoptères et avions de chasse dans les airs.

Les chars de combat :

Autonomes pour une durée de vie de 36 heures sans aucun soutien, les chars AMX 30 B2 des escadrons de forces adverses (EFOR) se confrontent aux chars Leclerc. A l'aide d'un système laser qui va chercher sa cible à 3 000 m, les informations nécessaires sont récoltées pour faire but du premier coup. Equipés de canons de 105 mm et de 20 mm, d'une mitrailleuse 7,62, de pistolets automatiques, de famas et de grenades, le chef de char, le tireur, le chargeur et le pilote sont armés pour le combat.

Un système de protection contre le NRBC (Nucléaire - Radiologique - Biologique - Chimique) permet également à ces engins de 37 t de traverser des zones polluées.

Maintenance des véhicules :

Si les EFOR utilisent des chars qui datent des années 70, encore performants sur le terrain, ils souffrent beaucoup lors des rotations. Les ateliers tournent à plein régime pour dépanner AMX 30 et 10, VAB et P4. Le bureau maintenance et logistique (BML) intervient en cas de panne et d'accident pour assurer la sécurité des exercices et des joueurs.

Lors de chaque rotation une équipe de huit personnes dépanne de jour comme de nuit, effectuant en moyenne dix interventions. A la fin de chaque phase, elle contrôle les véhicules auprès des pilotes, fait le point des anomalies constatées et les conseillent pour un meilleur entretien.
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MessageSujet: Re: A propos de Mailly le Camp   A propos de Mailly le Camp EmptyMar 27 Mar - 12:25

Avant de poursuivre la mise en ligne de l'article, voici un lien complémentaire : http://www.defense.gouv.fr/terre/decouverte/presentation/composantes/centre_de_preparation_des_forces
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MessageSujet: A propos de Mailly le camp [ suite ]   A propos de Mailly le Camp EmptyVen 8 Juin - 0:18

Entraînement au combat : le nerf de la guerre

Installé à l'extrémité nord du département, empiétant sur la Marne, le camp militaire de Mailly a beau être le plus important centre d'entraînement au combat sur le territoire, son rôle reste encore assez méconnu. Pourtant, le Centac entraîne une semaine sur deux des sous groupements, issus de l'infanterie et des escadrons de la cavalerie, au combat de haute et moyenne intensité. Un déploiement de forces matérielles et humaines conséquent, qui donne l'illusion d'un véritable conflit.


Comme au théâtre !

Les rotations nécessitent une première phase d'écriture, ensuite les acteurs enfilent leurs costumes et jouent devant un public averti et critique. Avec dix-huit « rotations » par an - on pourrait dire représentations -, le centre d'entraînement reste un théâtre pas comme les autres...

Six mois avant leurs venues, les régiments font une demande de mission au camp de Mailly. Un scénario est alors rédigé par un « officier de marque », qui prend en considération le matériel dont dispose le régiment et qui permet l'application des connaissances et savoir-faire de ces hommes. Quatre mois avant la rotation, un premier scénario est proposé. Il sera revu si nécessaire, jusqu'à sa validation et sa mise en application sur le terrain sous le nom de « dossier d'exercice ».
Les situations mises en scène sont proches des conflits actuels conduits sous mandat ONU ou OTAN. Les modes d'actions va¬riés et réalistes sont inspirés des milices et guérillas. Artillerie, hélicoptères, avions de chasse, infiltrations, attaques de convoi ou bien encore présence de civils, réfugiés, prisonniers... tout est étudié pour approcher la réalité. Les sous groupements en rotation - appelés les « bleus » -représentent une force d'environ 600 hommes qui affrontent les « rouges », une centaine d'hommes des escadrons de forces adverses (EFOR) du Centac, dans une campagne vallonnée et boisée. On y trouve également le village isolé de « l'Ormet », qui compte quelques maisons et une église, une école, mais aussi des fermes, une chapelle et un château d'eau.


Équipements high-tech et analyses pédagogiques

Tout juste débarqués des trains qui les ont conduits au camp de Mailly, les hommes et les véhicules des régiments « bleus » installent leur bivouac. Ils sont ensuite équipés d'un système de localisation (GPS) et de simulation. Il s'agit en fait de capteurs et d'émetteurs installés sur les véhicules. Quant aux hommes, ils revêtent des gilets.
Ensuite le planning est bien établi : vendredi, réunion d'information sur le système de simulation ; le lendemain reconnaissance du terrain ; dimanche réception des ordres et déploiement sur le terrain.
Seconde semaine, du dimanche après-midi au jeudi en fin de journée, les bleus entrent en phase active. C'est parti pour 96 heures de combat non-stop, quatre phases d'actions de haute intensité, bleus contre rouges.
les véhicules des régiments « bleus » installent leur bivouac. Ils sont ensuite équipés d'un système de localisation (GPS) et de simulation. Il s'agit en fait de capteurs et d'émetteurs installés sur les véhicules. Quant aux hommes, ils revêtent des gilets.

Ensuite le planning est bien établi : vendredi, réunion d'information sur le système de simulation ; le lendemain reconnaissance du terrain ; dimanche réception des ordres et déploiement sur le terrain.
Pour les bleus, l'ennemi est en permanence sur la zone. Les phases de combat s'enchaînent et ne se ressemblent pas. Chaque matin à 8 h, un point est fait sur la situation, en fonction du scénario ; ensuite les commandants d'unités transmettent les ordres de défense ou d'attaque.


Des actes sous haute surveillance

Vitesse, direction, position des véhicules et des hommes, tir de fumigène ou d'artillerie... tout est simulé et pris en compte par le système Centaure, un serveur informatique muni de quatre an¬tennes reliant toutes les informations et donnant la position exacte des amis et des ennemis. Sur un écran géant, la carte du camp affiche, avec des symboles, chaque type de véhicule, chaque fantassin, mais aussi chaque type de tir. Le colonel De Stabenrath, chef du centre des opérations (CO), et les officiers de marque peuvent ainsi suivre en temps réel les actions et en rendre compte par radio, aux bleus comme aux rouges, afin de les aider à gérer au mieux cette guerre semi réelle.
Une quarantaine d'observa¬teurs arbitres conseillers (OAC) se déplacent par ailleurs sur le terrain en 4 x 4 et vérifient, au plus près de l'action, les agissements et leurs conséquences.

Chaque soir à 20 h, les capitaines, chefs de sections et de pe¬lotons vont à la « 3 Alpha » (Analyse après combat) pour un débriefing à chaud, qui s'appuie sur des montages vidéos, des captures d'écrans et des enregistrements des communications radios. Ces outils de décorticage sont réalisés sur le terrain par la cellule audiovisuelle et par trois cellules d'analystes pédagogiques qui suivent en temps réel toute la rotation et relèvent les épisodes importants : pertes humaines et matérielles, mauvais positionnement, suivi des ordres, erreurs tactiques, etc.

Après les phases tactiques du jeudi, c'est l'heure de la « Remec », la remise en condition du terrain : la zone de bivouac est nettoyée, les trous des fossés anti-chars sont rebouchés.
Vendredi matin, une « 3 Alpha bilan » clôt la rotation des sous groupements bleus. Ils retournent dans leur régiment avec une plaquette comprenant un compte-rendu écrit sur les points positifs, ceux à améliorer, et une vidéo des images prises pendant leur exercice. La guerre est finie... jusqu'à la prochaine rotation.



suite et fin du dossier de l'Est-Eclair en date du 22 février 2007
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