Raid Médical 2007 - Atelier NRBC

Départ des équipes


Alerte chimique ! On s'équipe...

[
Pas évident à mettre la tenue S3P et l'ANP VP


En binôme c'est bien mieux


Evacuation vers la décontamination


Ambulance 4 Brancards


400 mètres de brancardage jusqu'à la décontamination !

Le blessé, comme d'hab c'est le plus lourd du groupe ? Histoire de faciliter le boulot de ses petits camarades ?

Une petite question: c'était toi qui t'occupait de cet atelier??

J'étais l'Officier adjoint sur l'atelier NRBC, le responsable étant un Médecin en Chef !

Pourquoi enfiler un S3P avec un ANP ???

le 3ème P n'est plus d'actualité ?

Rouge, faudrait peut-être revoir tes cours ?

rouge a écrit:

Pourquoi enfiler un S3P avec un ANP ???

le 3ème P n'est plus d'actualité ?

Ben p't'être bien pour se protèger les voies respiratoires, non ?

T3P CE (le sac de transport de l'ANP VP est bien présent...)



T3P "sable" (sac de transport de l'ANP VP en place...)



S3P (là encore le sac de transport de l'ANP VP est présent)

Prises sur deux jours, au même endroit dans le cadre du même exercice, ces trois photos montrent la disparité des dotations...

La dernière photo nous montre la tenue en alerte de niveau 3

rouge a écrit:

Pourquoi enfiler un S3P avec un ANP ???

le 3ème P n'est plus d'actualité ?

petits éclaircissements:
S3P= Survêtement de Protection à Port Permanent ( d'où les 3P)
T3P= Tenue de Protection à Port Permanent (d'ou les 3P aussi)
ANP VP= Appareil Normal de Protection à Vision Panoramique

Je le concède, beaucoup de "P" (d'ou la création de la tenue et du masque ), mais les troisièmes et derniers "P" sont obligatoire et très importants!!



Et pourtant c'est vrai..........

Capitaine Moussy a écrit:

La dernière photo nous montre la tenue en alerte de niveau 3

référence : document école de défense NBC édition juillet 93 réf : MAT 11612

NIVEAU 1 : le combattant est équipé _ du survêtement ( veste pantalon )
_ des chaussures avec les chaussettes ( carbonées )
_ des gants avec ( sous-gants carbonés )

NIVEAU 2 : il faut _ mettre en place l'ANP
_ mettre la capuche
_fermer le rabat de la veste

NIVEAU 1 BIS le combattant est équipé comme en niveau 2 mai la capuche est rejeté vers l'arrière .
Cette position ne se prend que sur ordre et que si l'on est en présence de vapeur n'ayant pas d'action cutanée ou percutanée

donc Moussy, je repose ma question :
N'y a-t-il pas une erreur de chronologie ?
Les personnels n'auraient-il pas du être en S3P avant de pénétrer dans la zone dangereuse ?

Capitaine Moussy a écrit:

La dernière photo nous montre la tenue en alerte de niveau 3

Pour moi niveau 1 pour toutes les photos

Ben non, Rouge, navré mais tu es dans l'erreur et visiblement ta doc n'est plus d'actualité.

Voici un extrait du Carnet d'Instruction distribué aux élèves :
> de l'ESM de Saint-Cyr
> de l'EMIA,
> de l'EMCTA
édition 2006 :



Le même tableau figure également dans le TTA150, édition 2001, Titre 12, page 22 avec en prime, page 23, des photos illustrant les différents niveaux de protection.

Donc sur mes 3 photos les personnels sont en niveau 3...

Je crois que JF à déjà répondu à la question, le port le l'ANP sert à protéger les voies aériennes, bronches, alvéoles pulmonaires
en l'occurrence pour l'exercice, intox aux organophosphorés.

Si tu as bien regardé les photos, Rouge, on voit bien la simulation de fumée par diffuseur de vapeur qui obligeait aussi l'utilisation de l' AP2C.

ok pour les niveaux

Mais dans tous les cas le port du survêtement se fait avant le port de l'ANP ...

La question sur la chronologie de la mise en oeuvre des moyens de protection individuelle reste ouverte...

Reformulée ainsi, la question de Rouge me semble pertinente.

En principe, avant de pénétrer dans une zone à risque, les personnels auraient du passer en niveau 3.

Visiblement, dans le déroulement de l'exercice, les participants passent directement du niveau 2 au niveau 4.

Je suppose que le scénario est celui d'une situation "d'urgence" consécutive à un "accident industriel inopiné"...

C'est tout à fait cela !
Les tenues n'étaient pas dans le paquetage des participants et vu les conditions atmo, nous avions stocké le materiel adéquat à l'intérieur, ce qui fausse un peu la donne.
Je rappelle que c'était un exercice et que nous avons surtout joué sur la pédagogie!
La réalité est une tout autre chose !

Ben voilà...

Lait fraise pour tout le monde !

Jean-François BRILLANT a écrit:

Ben voilà...

Lait fraise pour tout le monde !

Ces Messieurs - Dames sont servis ! Vous connaissez le chemin

je suis profondément désolé, j'avais espéré pouvoir produire des photos de cet atelier riche en émotions, mais GIGN oblige, pas de photo en exterieur.
l'atelier se decomposait de la manière suivante :
Mission : aller récupérer un blessé FR abandonné par ses camarades dans une zone hostile apres un combat opposant les forces rebelles aux elements de la force d'interposition francaise.
le ramener sur une route praticable a un vehicule gamme civile.
tout les moyens etant engages dans l'operation, pas de possibilité d'appui immediat en cas de contact.
atelier sur 300m de progression avec embuscade a 150m du point de depart, la victime se trouvant encore a 100m dans le dispositif ennemi.
les concurrents etaient evalués sur les cadres d'ordres , SMEP, DPIF, le mode de progression adopté, le compte rendu en cours d'action, les capacites a analyser a chaus l'evolution de la situation et les reactions face a un tir ennemi (famas et grenades Xofpar le plastron) et les tirs de mortier (sournoisement declenchés par les controleurs (( grenades Xof))
a noter aussi dans les environs immediat a l'axe de progression, la possibilite de presence de mines AP (Xof piegee)

bilan : 2 chefs d'equipe "tues" par des tirs de mortier ( ils se balladaient au milieu du chemin) et un constat amer, que si dans les formation sanitaires de campagnes l'accent est donné a l'entrainement sante pur, la formation aux actes elementaires du combattant est completement laissee de cote.

A noter la dotation "exeptionnelle" en munition pour cet exercice : 1500 cartouches de 5.56 et 160 grenades Xof pour 14 équipes.

c'est qui le medecin de l'avant qui vient comme ca mettre son grain de sel sans se presenter...

merci monsieur JFB de bouter en touche ce malotru.

C'est chose faite, son message est poubellisé et mon point de vue exprimé de manière limpide.

Les interventions intempestives de ce genre de personnage ont le don de faire monter ma tension au-delà du raisonnable...

Et en plus, j'aime pas les Champions Olympiques de Natation. Déjà, j'évite de leur adresser la parole, ça les instruits !

Jean-François BRILLANT