Crash d'un Rafale .

édité par moi
je retire mon message car je n'avais pas vu le 1er...
doublon inutile

J'allais mettre la même chose!

Quelques nouvelles locales:
http://www.lamontagne.fr/temps_forts.html

J'ai fusionné les deux topics et m'efforcerai d'en faire un condensé...

Il est malheureusement à craindre que le pilote soit décédé.

Nos pensées vont à sa famille, à ses proches, à ses camarades du 01.007 "Provence" pour qui le choc doit être terrible.

Pour lui, pour eux tous :
A la Chasse bordel ! Et que Dieu vous garde.

Crash d'un Rafale en Corrèze: poursuite des recherches pour retrouver le pilote
Les recherches se poursuivaient vendredi matin pour retrouver le pilote d'un Rafale porté disparu après le crash de son appareil jeudi en fin d'après-midi en Corrèze, a indiqué à l'AFP le Service d'informations et de relations publiques de l'armée de l'air (Sirpa Air).

"Compte tenu de l'état de l'appareil, il est difficile de déterminer si le pilote a pu ou non s'éjecter", a expliqué le commandant Frédéric Solano, chef du département médias du Sirpa Air, au lendemain de ce premier crash dans l'histoire du Rafale. L'avion de combat "multirôle" de Dassault Aviation est entré en service en juin 2006 dans l'armée de l'air.

Selon le commandant Solano, "l'appareil a fait une chute en piqué de 4.000 m avant d'exploser en heurtant le sol", jeudi vers 18H20.

Pompiers, gendarmes, sécurité civile ainsi que les équipes du Bureau enquêtes accidents défense-Air poursuivaient vendredi leurs investigations et les opérations de recherche et de secours sur les lieux de l'accident, la commune de Neuvic (Corrèze).

"Un périmètre de sécurité a été établi pour leur permettre de travailler en toute quiétude", a précisé le commandant Solano.

Le Rafale accidenté était stationné sur la base de Saint-Dizier (Haute-Marne). L'appareil biplace, mais à bord duquel ne se trouvait qu'un seul pilote, effectuait une mission d'entraînement à 4.000 m d'altitude en compagnie d'un second Rafale.

Non armé, il a disparu des écrans radars et s'est écrasé dans une zone inhabitée, sa chute ne faisant aucune victime au sol. Son pilote était "un aviateur confirmé" détenteur de la qualification la plus élevée, celle de chef de patrouille.

Pour l'heure aucune piste n'est écartée.

Toutefois, le Rafale étant un biréacteur, la thèse de la panne moteur est peu vraisemblable.

Le Ministre de la Défense, Hervé Morin, s'est rendu sur place ce vendredi 7 décembre en fin de matinée.

C'est malheureusement confirmé.

Le pilote, dont l'identité n'a pas été dévoilée pour l'instant, est décédé.

Sa famille en a été informée en fin de matinée.

Chienne de vie !

Que dire ?

Tournons nos pensées vers sa famille et ses proches...

Le point - 18:09 22/02/2008

Les circonstances du crash, le 6 décembre, d'un Rafale en Corrèze semblent peu à peu s'éclaircir. Vendredi, au palais de justice de Tulle, la reconstitution de la dernière minute de vol a été projetée. Le document a été réalisé à partir des données informatiques de l'enregistreur de vol "récupéré en relativement bon état" à 800 mètres du point d'impact.
"Les puces informatiques ont permis de récupérer la totalité des paramètres de vol", a indiqué Étienne Manteaux."De cette vidéo, trois hypothèses ont pu être écartées", explique Étienne Manteaux, le procureur de la République. Selon lui, "une panne technique, une perte de conscience ou une tentative de suicide du pilote ne sont pas à l'origine de l'accident". "Jusqu'au dernier moment, Emmanuel Moriuser (le pilote de 34 ans décédé lors du crash) a manoeuvré sur les manettes de gaz et les gouvernes de direction. L'avion a toujours réagi aux commandes. Il n'y a donc pas eu de dysfonctionnement de l'appareil. La tentative d'évitement a été mise en place par le pilote. Trop tardive : il n'a pu empêcher l'accident. Cinq secondes avant, tout laisse à penser que le pilote s'en serait sorti", ajoute le procureur. Et de poursuivre : "Cet élément nous permet de conclure que le pilote n'était pas suicidaire."

Le document fait apparaître que, brutalement, à la suite d'une amorce de virage à droite dont l'ordre n'a pas été confirmé par le chef de l'exercice, le vol semble désordonné : l'altimètre baisse rapidement, le Rafale vole sur le dos, retrouve son assiette et pique brutalement. L'appareil effectuait, à la vitesse d'environ 1 100 km/h, une mission d'entraînement à 4 000 m d'altitude en compagnie de trois autres Rafale volant plus haut. Selon le procureur, l'enquête judiciaire devrait admettre l'hypothèse de "désorientation spatiale" émise par le ministre de la Défense, Hervé Morin, et conclure à un non-lieu.