LIBAN - Les autorités françaises enfoncent le clou (20.X.06)

Michèle ALLIOT-MARIE, Ministre de la Défense a déclaré vendredi 20 octobre 2006, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New-York que :

"Les violations (par l'aviation israélienne) de l'espace aérien (libanais) sont extrêmement dangereuses.
Elles sont dangereuses, d'abord parce qu'elles pourraient être vécues et ressenties comme hostiles de la part des forces de la coalition, qui pourraient être amenées à répliquer dans le cadre de la légitime défense, et ce serait évidemment un incident très grave".
"D'autre part, ces violations d'espace aérien peuvent servir de prétexte à certains pour, eux-mêmes de leur côté, ne pas respecter la résolution", a-t-elle ajouté.
"C'est la raison pour laquelle il nous paraît indispensable que ces violations de l'espace aérien cessent."
"Nos forces ont des moyens de réponse sol-air. Mais ces moyens sont des moyens destinés à nous protéger en cas d'attaques. C'est dans le cadre de la légitime défense qu'ils peuvent être utilisés"

Rappelons que jeudi le Général PELLEGRINI avait déclaré que les incursions aériennes israéliennes devaient cesse et qu'il fallait que l'ONU modifie les règles d'engagement de la FINUL en ce sens.

De son côté, vendredi 20 octobre, Jacques CHIRAC a déclaré à Lahti (Finlande), dans le cadre du Sommet européen, que :
"le survol par l'aviation israélienne du Liban est contraire à l'esprit et à la lettre de la résolution 1701" votée cet été par l'ONU pour mettre un terme au conflit entre Israël et le Hezbollah.
Il a réitéré son souhait de voir intégralkement appliquée les dispositions de la résolution 1701.

C'est pas trop tôt...Israél viole impunément toutes les lois internationales ! Je ne sais pas pour vous mais l'inefficacité actuelle de l'ONU me rappelle celle de la SDN avant la 2ème guerre mondiale. Plus de fermeté n'aurait pas eu les conséquences dramatiques que l'ont connait.

Gardons nous de lancer des polémiques sur les torts des uns et des autres...

Pour ma part je constate simplement que les plus hautes autorités de la République française prennent la peine de bien préciser les positions de notre Pays et de mettre les indicateurs de risques "à l'orange"...