Le général PELLEGRINI, commandant la FINUL, a suggéré le 18 octobre, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York, que l'ONU pourrait envisager de changer les règles d'engagement de la Finul pour lui permettre l'usage de la force afin d'empêcher les incursions aériennes israéliennes.
Le général PELLEGRINI a rappelé que, pour l'heure, l'ONU s'en tient aux seuls moyens diplomatiques pour tenter de faire cesser les incursions aériennes israéliennes au dessus du Liban.
"Si ces moyens diplomatiques ne sont pas suffisants, d'autres moyens pourraient peut-être être utilisés", a-t-il déclaré en faisant allusion aux moyens anti-aériens déployés par la France au Liban.
Une telle éventualité "pourrait être envisagée et cela dépendrait de nouvelles règles d'engagement (de la Finul) qui seraient rédigées et approuvées ici à l'ONU" a-t-il précisé.
Le général PELLEGRINI a insisté sur le fait que les forces françaises n'engageraient, pour le moment, leurs moyens anti-aériens qu'en situation "d'auto-défense".
"C'est seulement pour notre auto-défense, si les positions françaises sont attaquées par des avions ou des hélicoptères, que nous répliquerions avec ces missiles".